L’immatriculation d’un véhicule en France connaît quelques changements cette année. Plus précisément, le coût de la carte grise évolue en 2022. Le certificat d’immatriculation se voit doté de nouvelles réglementations qui diffèrent d’une région à une autre. Si vous envisagez d’acheter un véhicule en 2022, voici les différentes modifications tarifaires pour l’obtention de votre carte grise !

La hausse du cheval fiscal dans certaines régions

Le prix du cheval fiscal reste relativement stable sur l’ensemble du territoire. Ce point très important dans le calcul du prix de la carte grise est très divergent d’une région à une autre.

Si de grands changements ne sont pas observés en 2022, comparés à l’année précédente, certaines régions ont tout de même voté pour une augmentation du cheval fiscal pour cette année. C’est le cas de la région du Grand Est qui voit son cheval fiscal passer à 48 euros, contre 42 euros l’an passé : soit 6 euros de plus qu’en 2021. D’autre part, certains véhicules propres (électrique, hybride) autrefois exemptés de cette taxe, sont désormais inclus dans cette nouvelle réglementation.

En outre-mer, la Martinique aussi augmente le tarif de son cheval fiscal cette année. Une hausse manifeste de 31 euros pour un cheval fiscal à 51 euros en 2022, contre 30 euros l’année précédente. Il n’y a pas d’exemption pour les véhicules propres.

La Bretagne aussi pourrait voir le tarif de son cheval fiscal augmenter légèrement. Cette hausse serait estimée à 0,35 euros pour un cheval fiscal à 51,35 euros en 2022 : faisant ainsi de cette région, la plus chère de l’immatriculation de véhicule en France. Toutefois, une nouvelle délibération sera effectuée ce 24 février.

Durcissement du malus écologique

Le prix de la carte grise est aussi impacté par le malus écologique, dont le seuil de déclenchement s’est vu réduit à 128 g de CO2/Km en 2022, contre 133 g de CO2/km l’année passée. Cette mesure a été votée en 2020 pour les années 2021 et 2022 et est applicable dès la première immatriculation. Le dernier seuil est élevé à 223 g de CO2/Km contre 218 g de CO2/Km les années antérieures.

La limite du montant maximal s’élève désormais 40 000 euros, contre 30 000 euros auparavant. Il devrait encore augmenter l’année prochaine pour atteindre les 50 000 euros. Certains véhicules écologiques pourraient bénéficier de quelques exonérations à ce malus.

Création de la taxe sur le poids

L’une des grandes nouveautés de la tarification de la carte grise cette année est sans doute l’instauration du malus au poids. Cette mesure est destinée à tout véhicule neuf particulier de plus de 1 800 kg. Ces derniers auront l’obligation de s’acquitter d’une taxe de 10 euros pour chaque kilo au-dessus de la limite fixée. Cette limite pourrait se voir diminuée dans les années à venir.

Toutefois, le malus au poids ne devrait pas dépasser le plafond des 40 000 euros fixés, malus écologique y compris. En outre, il n’est pas applicable à certains types de véhicules. Ce sont les voitures d’occasion ou encore, les voitures électriques et hybrides rechargeables, les voitures pour les personnes à mobilité réduite et aussi les véhicules ayant au moins cinq places pour les familles nombreuses.